Luth Association

Participer à la sauvegarde de la biodiversité au travers d’actions scientifiques menées par Luth Association, en collaboration avec le monde éducatif afin de protéger et améliorer l’environnement pour les générations futures.

* Éclairons demain ensemble

Luth Association

Participer à la sauvegarde de la biodiversité au travers d’actions scientifiques menées par Luth Association, en collaboration avec le monde éducatif afin de protéger et améliorer l’environnement pour les générations futures.

* Éclairons demain ensemble

Luth Association

Participer à la sauvegarde de la biodiversité au travers d’actions scientifiques menées par Luth Association, en collaboration avec le monde éducatif afin de protéger et améliorer l’environnement pour les générations futures.

* Éclairons demain ensemble

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Luth Association

est née du désir commun d’agir pour ET avec les enfants, les adolescents au travers d’une passerelle entre le monde scientifique et le monde éducatif.

Les projets qui seront retenus et soutenus par Luth seront à vocation environnementale afin d’expliquer les enjeux de demain aux plus jeunes, par le biais de projets et de missions scientifiques ayant pour objet la faune, la flore que ce soit à un échelon local, national ou international.

Le monde éducatif

bénéficiera d’une transmission des projets et d’un décodage par les scientifiques des actions entreprises, qu’il traduira à son tour afin de faire bénéficier au mieux les élèves et professeurs qui s’impliqueront dans cette synergie de savoir commun.

De multiples facettes sont exploitables, des mathématiques à la géométrie, en passant par la biologie, la géographie et même les langues.

La sensibilisation

de nos enfants et adolescents aux problématiques de demain, leur investissement personnel et collectif dans ces projets ludo-éducatifs, forment une pierre angulaire dans la compréhension et la résolution des défis de demain qui les attendent sur les plans climatique, géographique, zoologique et tout simplement humain.

Demain

se prépare maintenant, ensemble et pour chacun…

Luth sera là pour prendre part à cette ambition, à son échelle modeste, mais sans renoncer aux valeurs d’humanisme, de connaissance et de bienveillance qui nous anime pour un meilleur futur à bâtir avec l’ensemble des bonnes volontés de tous horizons culturel et social.

Actualités

Mot du Président pour l’année 2022

Mot du Président pour l’année 2022

Chères adhérentes, chers adhérents, Durant cette année 2021, entre les vagues pandémiques du CoVid19 et de ses variants, l’avènement d’une politique plus dure et plus violente dans un monde allant vers une repolarisation, le rapport pour le moins inquiétant du GIEC et...

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Mot du Président pour l’année 2021

Mot du Président pour l’année 2021

Chères adhérentes, chers adhérents, Au cours d’une année très particulière, eu égard à ce premier épisode pandémique aussi marqué au cours de ce nouveau siècle (le précédent avec la triste Grippe espagnol datait déjà de 100 ans), Luth Association a néanmoins continué...

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Spectacle élèves CP école Saint Jean

Spectacle élèves CP école Saint Jean

Les élèves de CP de l’école Saint Jean ont fait une représentation théâtrale début avril. Ce spectacle s’est inspiré de l’album “un paradis pour les abeilles” et du partenariat avec Luth Association. Les abeilles en voie de disparition : voilà l’objet de la pièce...

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Pose des hôtels à insectes à l’institution Notre Dame

Pose des hôtels à insectes à l’institution Notre Dame

Deux hôtels à insectes ont été construits suite à une donation de "Luth Association", qui inclut également un suivi, des conférences, et une étude des insectes faites par les enfants sous l'égide de leurs enseignants et de la LPO. Les hôtels ont été positionnés au...

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Hôtel à insectes

Hôtel à insectes

Afin de sensibiliser les enfants sur le rôle des pollinisateurs dans un écosystème urbain, Luth Association a financé la construction de 2 hôtels à insectes qui seront installés fin janvier. Les élèves du collège Notre Dame et de l'école Saint Jean pourront ainsi...

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Mot du Président pour l’année 2019

Mot du Président pour l’année 2019

Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s adhérent(e)s, Luth Association pour l'année 2019 propose un nouveau projet centré sur l'étude des insectes pollinisateurs afin d'en démontrer l'intérêt dans la chaîne de l'écosystème en zone urbaine. En effet des Hôtels à insectes ont été...

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Remise du chèque de la classe de 2nde du lycée Saint.

Remise du chèque de la classe de 2nde du lycée Saint.

Luth Association remercie chaleureusement les élèves de 2nde du lycée Saint, Jean ainsi que leur professeur, Mme Gaudinet, pour leur implication dans le projet sur les tortues vertes. Leur mobilisation et leurs productions diverses (film, vidéo...) ont permis...

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Déplacements des tortues au 28 avril 2018

Déplacements des tortues au 28 avril 2018

Notre troisième tortue verte Eugénie a atteint les côtes africaines le 28 mars. Nos deux tortues imbriquées, Caroline et Fleur de Lys, préfèrent, quant à elles, les eaux des Seychelles. Eugénie "la Tranquille" Caroline Fleur de Lys

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Cinq tortues ont été équipées de balises GPS

Cinq tortues ont été équipées de balises GPS

Eugénie, Chelonia et Donatella, trois tortues vertes (green turtles), ainsi que Caroline et Fleur de Lys, deux tortues imbriquées (hawksbill turtles) sont venues pondre sur l'Île d'Alphonse. Nous suivons depuis leurs routes migratoires. Voici leurs derniers...

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Les tortues connectées – Connected turtles

Les tortues connectées – Connected turtles

Vendredi 24 novembre 2017 Madame Clément et Monsieur Goodwin sont venus au lycée Saint Jean rencontrer les élèves de la classe de seconde 2 dans le but de sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement à travers leur association « Luth ». L’intérêt de la...

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Équipe

Boris Clément

Boris Clément

Président

Né le 30 mai 1972 à Genève (Suisse).
Diplômé docteur en médecine et spécialiste en Ophtalmologie 2004 (CHU de Besançon).
Ancien chef de clinique à la faculté, actuellement en activités libérale et Hospitalo-Universitaire au CHUB.
À l’occasion de nombreux voyages, notamment sur le secteur Afrique de l’Est-Océan indien, j’ai pu admirer la richesse et la biodiversité de notre planète qui s’abîme au fil des ans. Actuellement je souhaite m’investir au travers de projets scientifiques en interconnection avec le monde éducatif, afin d’instruire et expliquer aux plus jeunes les enjeux de demain en terme d’environnement et de prise de conscience de la nécessité d’agir avec eux et pour eux, sur le monde dont ils hériteront.
“Qui n’augmente pas sa connaissance s’amoindrit.” – Le Talmud, Pirké Avot – Cinquième siècle.
Béatrice Renault

Béatrice Renault

Secrétaire

Je suis enseignante dans une école de la périphérie de Besançon et maître formateur auprès d’étudiants stagiaires de l’ESPE. Après avoir essayé, en vain, de mettre en place des projets au sein de ma commune, j’ai décidé d’intégrer l’association Luth qui me permet de concilier mes expectatives, mon travail et la nécessité de faire prendre conscience. Les objectifs de cette association sont de mettre en place des projets de préservation de l’environnement à l’échelle nationale et internationale et de sensibiliser les élèves afin qu’ils comprennent les enjeux et acquièrent les gestes essentiels pour préserver notre planète.
Le premier projet concerne la protection des tortues marines en mettant en avant le rôle des tortues dans notre écosystème et les menaces auxquelles elles font face afin de permettre la mise en place de solutions pour les protéger et éviter leur extinction.
Stephan Eliez

Stephan Eliez

Vice-Président

J’ai effectué mes études de médecine et le début de ma formation clinique en pédopsychiatrie à Genève. Afin de compléter ma formation dans le domaine des neurosciences, je suis parti en Californie, à l’Université de Stanford où je suis resté de 1997 à 2001.
Professeur à la Faculté de médecine, Département de psychiatrie, de l’Université de Genève, je partage aujourd’hui mes activités entre la direction générale de l’Office médico-pédagogique de Genève, la recherche et l’enseignement.
Professeur à la Faculté de Médecine et Directeur général de l’Office Médico-Pédagogique, DIP.
Fondation Pôle Autisme, Genève: Fondateur et directeur général depuis le 19 juin 2013.
Nicholas Goodwin

Nicholas Goodwin

Secrétaire-Adjoint

Travaillant dans l’industrie de stationnement presque 30 ans, et spécialisé dans la communication, je suis webmaster chez Flowbird, leader mondial dans le domaine du stationnement, les équipements et systèmes automatisés et transports urbains. Je dispose de compétences linguistiques et relationnelles anglais-français permettant des communications efficaces à tout niveau professionnel. Mon expérience porte sur une grande gamme de procédures business incluant gestion et suivi des projets, maîtrise des coûts, qualité, rédaction technique, sous-traitance, évaluation d’identité visuelle et de design.
● “MSc. Computer Science” (1983) et “BSc. Computer Science and French” (1982) de l’Université de Birmingham, Royaume-Uni.
● Squash : joueur en compétition, classé 4ième série de la ligue française.
● Co-organisateur Apéro Entrepreneurs – Besançon.

Nathalie Verroit

Nathalie Verroit

Graphiste

Boris a pensé à moi pour créer le logo de la fondation Luth et c’est avec plaisir que j’ai accepté.

Ma motivation est d’autant plus importante que la préservation de la nature est une de mes préoccupations au quotidien. Ainsi je contribue, à mon niveau, à ces actions positives qui prennent soin de « notre maison pour tous », aujourd’hui et pour les générations qui suivront.

Tel est l’objectif de l’Association Luth.

Agnès Clément

Agnès Clément

Trésorière

Née le 27 février 1973 à Orléans, je suis kinésithérapeute dans les services de pédiatrie du CHRU de Besançon.
J’ai déjà participé à élaborer des actions environnementales au niveau local, notamment pour la plantation de haies. Les voyages avec nos 3 garçons, m’ont en parallèle permis de rencontrer de nombreuses personnes protectrices de l’environnement mais aussi de croiser de multiples espèces animales toutes plus belles les unes que les autres.
Cela n’a fait que me conforter dans l’idée que plus qu’une simple constatation, je souhaitais développer un projet concret qui s’inscrit dans une politique de développement durable et de sensibilisation des enfants à la sauvegarde de notre biodiversité.
Aline Perrin

Aline Perrin

Vice-Trésorière

Enseignante et sophrologue, il me tenait à cœur de sensibiliser mes élèves aux enjeux de l’environnement par des actions concrètes et des projets porteurs.

Au cours de plongées sous-marine dans différents océans, j’ai eu par ailleurs l’occasion de constater leur dégradation.

Intégrer Luth Association constitue donc une vraie chance : celle de pouvoir faire bouger les consciences.

PARTENAIRES : ICS – LPO – NDSJ – Rucher de Nico

Pep Nogués

Pep Nogués

Officier du centre de Conservation

Pep a obtenu son premier diplôme en ingénierie forestière et gestion des ressources naturelles dans les universités de Catalogne et du Danemark. En 2006, il a travaillé comme stagiaire à l’Institut danois de recherche sur la forêt, le paysage et la planification, ainsi qu’à l’université royale vétérinaire et agricole du Danemark (KVL). En 2007, il a déménagé en Catalogne, engagé pour la réhabilitation des animaux sauvages, l’observation des d’oiseaux et la surveillance des populations d’oiseaux et des tortues dans le parc naturel du delta de l’Èbre. En 2008, il rejoint le Parc Naturel de Conservation et d’Écologie de Montsant, travaillant dans le domaine de forestier et  la gestion de la nature, en particulier, sur la faune protégée car menacée et en voie de disparition. En 2011, Pep obtient son deuxième diplôme en ingénierie forestière, spécialisé dans l’écologie des populations. En 2012, il rejoint le domaine de la biodiversité, de la gestion des enjeux et de la conservation de la faune au département de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement du gouvernement de la Catalogne. Début  2014, il rejoint ICS pour diriger le Centre de conservation de l’île Desroches.
Pierre-André Adam

Pierre-André Adam

Directeur des Projets et des Sciences

Pierre-André a fait ses études à l’École Polytechnique des Seychelles avant d’étudier pour un HND et un baccalauréat en gestion de la campagne à l’université d’Aberystwyth au Pays de Galles. Après son retour aux Seychelles, il rejoint la section Conservation du ministère de l’Environnement et acquiert de l’expérience dans la conservation terrestre et marine, ainsi que dans l’éducation. Pierre-André rejoint ICS en mars 2007 en tant que responsable scientifique au Alphonse Island Conservation Center, en mettant en place des enquêtes de base, des programmes de surveillance et des projets de réhabilitation. Par la suite, il intègre l’équipe du siège social sur Mahé en tant que responsable des projets et sciences et développe actuellement des projets sur plusieurs îles. Il a récemment complété une maîtrise en santé biologique, faune et écosystème à l’université d’Édimbourg et a également rédigé plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales. Pierre-André est un grand nageur et a représenté les Seychelles lors d’événements internationaux, comme les Jeux du Commonwealth de 1998, et a remporté à la fois des médailles d’argent et de bronze lors d’événements aux Jeux de l’île de l’océan Indien en 1998 et 2011 respectivement.
Adrian Skerrett

Adrian Skerrett

Président et Co-Fondateur de ICS

Adrian,homme d’affaires et conservateur né à Stoke-on-Trent, au Royaume-Uni, résident des Seychellois depuis 1980 et naturalisé depuis 1994. Il est l’auteur et co-auteur de nombreux ouvrages sur les Seychelles et son histoire naturelle, y compris les Oiseaux Seychellois (2001, révisé 2011), Aldabra (2006) et Outer Islands of Seychelles (2010), ainsi que des articles scientifiques et de nombreux articles connus. Il est co-auteur du premier inventaire Seychellois des zones importantes pour les oiseaux. Il créait le Comité des enregistrements d’oiseaux des Seychelles en 1992 et ajoute de nombreuses espèces nouvelles à la liste des oiseaux endémiques.  Adrian agit également comme intervenant à la Fondation des îles Seychelles, la Fondation du patrimoine des Seychelles, la Société de conservation marine des Seychelles, le Fonds de protection de la nature des Seychelles, les Clubs pour la faune, le Centre des Seychelles pour la technologie marine, l’Autorité des parcs marins et la Société de conservation de l’île du Royaume-Uni. Il est le représentant des Seychelles pour African Bird Club et Royal Naval Birdwatching Society et membre du BirdLife International’s Rare Bird Club. En affaires, il siège au conseil d’administration de 14 sociétés enregistrées aux Seychelles, dont neuf à titre de président.
Dr Jeanne A. Mortimer

Dr Jeanne A. Mortimer

Scientifique de Conservation

Jeanne est  biologiste/consultante américaine spécialisée dans la biologie et la conservation des tortues, aux Seychelles depuis 1981 et résidente à part entière en 2007. Elle a travaillé dans près de 20 pays sur 6 continents pour des organismes de conservation, tels que WWF International, WWF Malaisie, Faune & Flora International, Caribbean Conservation Corporation et Museo Goeldi Brasil. Ses centres d’intérêts sont  la conservation des écosystèmes côtiers dans l’océan Indien occidental, en particulier les Seychelles, où elle a été conseillère auprès du ministère des Environnement des Seychelles. Elle est également membre du Groupe de spécialistes de la tortue marine de l’UICN/SSC depuis 1979 et l’auteur de plus de 125 publications et rapports scientifiques.
Quentin Le Tallec

Quentin Le Tallec

LPO de Franche-Comté

Né le 18 mars 1982 à Ploërmel dans le Morbihan.

Après avoir suivi des études dans l’informatique, une reconversion professionnelle m’a amené au métier d’animateur nature par goût de transmettre ma passion pour la nature et de créer des projets avec les autres.

Salarié à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) de Franche-Comté depuis 2010, je suis en charge de l’éducation à l’environnement.

L’intention de cette mission est de partager nos connaissances sur la faune vertébrée (oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens) et plus largement la biodiversité, ainsi que de sensibiliser et mobiliser tous les acteurs de la société pour sa protection.

Nous travaillons avec tous les publics : scolaires, entreprises, collectivités, individuels, porteurs de handicap(s), de tous âges…

Nous sommes heureux de contribuer au projet associatif de Luth Association et la remercions pour sa confiance dans notre rôle de partenaire pédagogique.

Vanessa Schwartman

Vanessa Schwartman

Apicultrice en Haute Saône

Née le 18 Septembre 1982 à Besançon. J’ai grandi à la campagne, j’ai toujours aimé observer la faune et la flore qui nous entourent. Mais j’aime également le contact avec les gens, j’aime passer du temps avec mes enfants et les aider à grandir, à trouver leur place dans ce monde qui devient de plus en plus particulier…

Je suis auxiliaire de puériculture en service hématologie oncologie pédiatrique au CHU Besançon depuis 14 ans. Être à l’écoute des autres, m’occuper des enfants malades, donner mon savoir-faire aux stagiaires que j’encadre dans mon service. C’est ce que j’aime faire…

Je suis souvent sollicitée dans les écoles pour parler de mon métier dont je suis passionnée. Il est important de préparer au mieux les jeunes de « demain ».

Donc pour moi, aller faire découvrir le monde des abeilles aux petits me semblait évident.

Depuis 4 ans, avec mon conjoint, nous avons décidé de nous rapprocher des abeilles, de les observer pour mieux les comprendre et surtout les protéger. Nous en avons besoin !

Les conditions climatiques au fil des années deviennent difficilement gérables pour elles.

L’utilisation des pesticides partout dans le monde est inquiétante. Trop de colonies meurent chaque année, on assiste également à des vols et du miel de contrebande. Il faut que cela cesse, Il faut que ces « petites bêtes » soient reconnues à leur juste valeur.

Merci à Luth Association pour cet énorme « coup de pouce ».

Abeillement votre !! 🐝

Foire aux questions

D’où vient le nom Luth ?

Les tortues marines figurent sur la liste des espèces en voie de disparition (classement de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et font l’objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation. La tortue Luth est l’espèce la plus emblématique, mais aussi la plus menacée.
Elle symbolise notre combat pour la protection de l’environnement.

Quel était le premier projet ?

Notre premier projet concernait les tortues vertes, une espèce également menacée.
Un scientifique a équipér des tortues vertes de balises. Il était membre de l’Institut de Conservation des Seychelles (ICS) et travaillait sur l’île d’Alphonse.

Les données, retransmises par satellite et disponibles sur Internet pour les partenaires du projet (Institution Notre Dame / Saint Jean à Besançon, École primaire d’Avanne-Aveney, et les services de pédiatrie du CHRU de Besançon), permettaient aux scientifiques d’identifier les lieux d’alimentation des tortues, ainsi que leurs routes migratoires.
Ces données permettaient la protection des tortues vertes grâce à des actions comme la sensibilisation des populations locales, la protection des zones de ponte ou la création de réserves naturelles.

Ce projet était financé par ICS et Luth Association.

Des Seychelles à la Franche-Comté...

L’impact de l’activité humaine n’a pas de frontières et peut avoir des conséquences géographiquement très éloignées. L’interdiction des sacs plastiques dans les commerces participe à la réduction de la mortalité des tortues, une espèce en voie de disparition. Cette photo de campagne de sensibilisation dans les commerces de Franche-Comté en est un exemple.

Le phénomène de co-extinction souligne l’importance des relations complexes au sein des écosystèmes. Ainsi, une seule extinction peut aboutir à la disparition de nombreuses espèces et à la déstabilisation d’écosystèmes entiers.

En milieu marin, l’impact de la disparition d’une espèce clé de voûte peut être encore plus visible qu’en milieu terrestre car les aires de distribution sont plus étendues : quelques milliers de kilomètres en mer contre seulement quelques dizaines de kilomètres sur les continents. De ce fait, un événement qui survient en un endroit donné peut influencer des espèces situées à plusieurs milliers de kilomètres de là, notamment via les courants marins.

Que demandent les élèves aux scientifiques ?

Pouvez-vous envoyer des photos et des vidéos sur les étapes de la vie des tortues vertes (escalade, balayage, creusement, ponte, remplissage, camouflage, retour à l’eau, retour à l’eau, alimentation …). Oui définitivement! ……

Pep, pourquoi t’intéresses-tu aux tortues ? Depuis que je suis petit, je suis fasciné par la nature et  particulièrement par la faune. Beaucoup peut être appris sur la condition de l’environnement de la planète en regardant les animaux sauvages. Les tortues marines existent depuis plus de 100 millions d’années, couvrant de vastes distances à travers les océans du monde. Soudain, cependant, elles luttent pour survivre, en grande partie à cause des comportements humains face aux océans et aux plages de la planète. Aujourd’hui, toutes les tortues marines du monde sont menacées d’extinction. Imaginez, une des créatures les plus mystérieuses et les plus anciennes de la terre, sur le point de disparaître. Une chose est sûre, en tant que scientifique, on peut assurer que l’extinction est éternelle.

Où habites-tu ? Je vis sur l’île d’Alphonse, une petite île des Seychelles située dans l’océan Indien occidental. Avez-vous pu localiser ma petite île sur une carte du monde ?

Quel âge as-tu ? J’ai 35 ans. Je travaille avec Chris et Ari. Ils ont respectivement 33 et 32 ans.

Est-ce que c’est dur de trouver des tortues vertes ? Cela dépend évidemment de l’endroit où vous vivez. Pour nous, à Alphonse, c’est assez facile. Nous avons juste besoin d’aller en mer avec un tuba ou nous promener le long de la plage. Pour vous, ceci pourrait être un peu plus difficile car vous vivez loin de leur distribution naturelle.

Comment et où met-on la balise sur la tortue ? Aux Seychelles, ICS marque les tortues marines avec des étiquettes en titane de haute qualité. Les étiquettes sont insérées à la base des deux palmes avant en utilisant un applicateur, qui est similaire à une pince. Ainsi, l’étiquette est placée dans l’applicateur et ensuite insérée à la base de la tortue flipper. C’est juste comme un perçage d’oreille et ne modifie pas le comportement de la tortue. Cette étiquette de titane a un numéro imprimé sur elle qui indique que notre tortue a été marquée aux Seychelles. Cette méthode est utilisée partout dans le monde et aide les scientifiques à mieux étudier ces créatures uniques.
Pour notre étude spécifique sur la télémétrie par satellite, ICS & LA ont décidé d’utiliser de nouvelles technologies pour surveiller nos tortues marines en haute mer. Les tortues vertes seront marquées à l’aide d’appareils GPS. Les émetteurs satellites seront attachés à l’arrière de la tortue. Cela nous permettra de suivre leurs mouvements lorsque la tortue vient respirer.

Quel âge et quelle taille a la tortue qui va avoir le GPS ? Nous prévoyons de capturer une ou deux tortues vertes adultes, probablement un mâle et une femelle de 40 à 60 ans et la longueur de la carapace sera d’environ 100 centimètres.

Combien y a-t-il de sortes de tortues vertes ? Quand on parle de tortues de mer, les scientifiques n’utilisent jamais le mot «genres». Ce que nous utilisons souvent sont les mots «genre et espèce» pour aider à différencier «les types de tortues». Par conséquent, chaque tortue a son propre et unique «nom scientifique», aussi connu comme «nom latin» et / ou «nom taxonomique». Le nom scientifique est toujours formé par le «Genre et l’espèce» et aide à identifier votre espèce à l’échelle internationale. Ensuite, l’espèce aura tant de «nom commun» différent selon votre langue maternelle. Par exemple, Chelonia mydas est le nom scientifique de notre tortue verte (nom français).

Savez-vous combien de tortues marines il y a dans nos eaux océaniques? Il y a sept espèces différentes de tortues de mer dans nos eaux de l’océan : tortue verte, Hawksbill, Olive Ridley, bûcheron, Luth, ridley de Kemp et le Flatback qui vit seulement en Australie. Je vais vous dire tous les noms scientifiques, mais maintenant vous devez chercher des noms français. La tortue verte (Chelonia mydas), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), la tortue cendrée (Caretta caretta), la cuirasse (Dermochelys coriacea) et le Kemp Ridley (Lepidochelys kempii) et Flatback (Natator depressus).

À quoi ressemble la tortue verte ? La tortue verte est la plus grande des tortues à carapace dure. La couleur de la carapace varie du brun olive au noir. Ils ont quatre scoutes côtières et ne se chevauchent pas, ce qui signifie qu’ils ne se monteront pas comme les autres tortues. Le plastron est plat et de couleur jaunâtre. Chaque patte contient une seule griffe. Ils ont une paire d’écailles à l’avant de la tête. Les nouveau-nés s’allument en couleur au cours de leur première année. Fait intéressant, le nom commun de la tortue verte est dérivé de la couleur ou du pigment de leur graisse verte obtenue à partir de leur alimentation spécifique, plantes aquatiques et les algues.
Les 3 clés de base pour l’identification de la tortue verte sont : 1) la mâchoire inférieure dentelée, 2) 1 griffe sur l’aileron avant et 3) 4 scutes côtières, dont aucun ne se chevauchent.

Pourquoi les tortues vertes vivent-elles sur ton île ? Elles vivent dans les eaux côtières chaudes des océans tropicaux et subtropicaux. L’île Alphonse située dans une zone subtropicale est un habitat naturel de ces tortues. Comme vous le savez, les tortues vertes ont été chassées en raison de l’utilisation de leur chaire, leur population a baissé de plus de 60% au cours des 100 dernières années. Sachant que nous (ICS) essayons de les protéger en protégeant leurs lieux de nidification et d’alimentation. Ainsi, en protégeant l’île d’Alphonse, nous profitons grandement de l’avenir de nos tortues marines.
Les tortues se déplacent et ont principalement trois types d’habitat selon leur stade de développement, les nouveau-nés, les juvéniles et les adultes.

Sais-tu cela? Le paramètre environnemental qui limite la distribution des tortues est la température de l’océan en dessous de 7 à 10 degrés Celsius. Dans leur zone géographique, les tortues vertes restent généralement près des côtes continentales et insulaires. Près des côtes, les tortues vertes vivent dans des baies peu profondes et des rives protégées. Dans ces rives et baies protégées, les habitats des tortues vertes incluent les récifs coralliens, les marais salants et les herbiers des prairies côtières. Les récifs coralliens fournissent des algues rouges, brunes et vertes pour leur alimentation et protègent contre les prédateurs et les tempêtes violentes dans l’océan. Les marais salants et les herbiers contiennent des algues et de la végétation herbeuse, permettant un habitat suffisant pour les tortues marines.

Vit-elle en groupe quand elle est en mer ? Ils ne vivent pas vraiment dans un groupe, surtout quand ils sont adultes, mais parfois nous les voyons ensemble, surtout quand ils sont encore juvéniles.

Vivent-elles en famille ? Non, elles ne le font pas. Dès que la femelle finit de pondre ses œufs, elle retourne à la mer et ne verra probablement jamais ses bébés à nouveau.

Comment se repère la tortue en mer pour trouver sa plage ? C’est l’un des éléments les plus remarquables et mystérieux de la biologie des tortues marines, leur capacité à retourner au nid dans la même zone géographique d’où elles provenaient. Ce comportement est particulièrement étonnant parce que de nombreuses tortues de mer migrent loin de leurs régions d’origine avant de revenir. Comment expliquer que les tortues, laissant une plage alors qu’elles ne sont que des nouveau-nés, y retournent 20-30 ans plus tard avoir parcouru une immense distance à travers les mers ouvertes.
Il y a deux idées principales: 1) l’empreinte des tortues sur des indices chimiques distinctifs associés à leur plage natale, ou 2) l’impression des tortues sur le champ magnétique unique de leur plage d’origine et utiliser cette information pour naviguer en arrière pour s’accoupler et nicher.
Les deux idées ne s’excluent pas mutuellement, dans la mesure où la tortue pourrait hypothétiquement utiliser les deux types d’information ensemble. Par exemple,elles pourraient d’abord utiliser l’information magnétique pour arriver dans la région générale de la plage, puis utiliser des repères chimiques pour localiser un site de nidification plus spécifique.

Est-ce qu’elle dort dans l’eau ? Oui, elles le font vraiment.

Combien de temps peuvent-elles rester sous l’eau ? Le temps le plus long enregistré est de 5 heures, mais lors de l’alimentation elles vont à la surface pour respirer environ toutes les 5 à 10 minutes.

Combien d’année vivent les tortues vertes ? Elles peuvent vivre autour de 80 à 90 ans.

Combien mesure et pèse une tortue verte bébé et une tortue verte adulte ? Une tortue verte bébé (ou hatchling) mesure seulement 5cm de long et son poids est de quelques grammes seulement. Une tortue verte adulte peut mesurer jusqu’à 1,5 mètres de longueur et peut peser plus de 300 kg, mais la moyenne d’un adulte est de 200 kg, ce qui en fait la plus grande des tortues à carapace dure dans le monde.

Que mangent-elles ? Les adultes sont vraiment des herbivores, même si parfois elles mangent des éponges et des méduses, elles se nourrissent surtout de plantes, comme les algues. La mâchoire est dentelée pour aider la tortue à mâcher facilement sa source principale de nourriture, les seagrasses et les algues.
Les tortues de mer verte juvéniles sont omnivores. Elles mangent une grande variété de plantes et d’animaux tels que le zoo-plancton, les crustacés, les seagrasses et les vers.
Savez-vous que les tortues vertes passent la majeure partie de leur temps dans les eaux peu profondes, lagunaires et côtières, se nourrissant d’herbiers marins?

À quelle vitesse peuvent-elles nager ? Les tortues vertes nagent à environ 1,5 km / h et peuvent faire des pointes de vitesse jusqu’à environ 30 km / h pour éviter les prédateurs.

Combien font-elles de kilomètres ? La capacité d’une tortue de mer à migrer des centaines (et parfois des milliers) de kilomètres, de son aire d’alimentation à sa plage de nidification, est l’un des actes les plus remarquables dans le règne animal. Elles nagent habituellement de longues distances de leur lieu d’alimentation à  leur lieu de reproduction, nageant parfois plus de 2600 kilomètres.

Pourquoi les tortues vertes pondent-elles toujours au même endroit ? Les femelles adultes qui retournent dans leur région natale pour nicher, produisent plus de descendants survivants que celles qui essaient de nicher ailleurs. Par conséquent, c’est une question de survie. Une reproduction réussie des tortues de mer nécessite un ensemble spécialisé de conditions environnementales qui n’existent que dans des zones limitées et très spécifiques, telles que l’île Alphonse. En effet, l’existence même d’un animal adulte confirme que son aire natale a les attributs nécessaires pour une reproduction réussie, une assurance qu’aucun autre lieu ne peut fournir.

Quand pondent-elles ? Les tortues vertes nichent toute l’année sur l’île Alphonse. Mais le pic des arrivées est de juin à septembre. Elles viennent pondre normalement pendant la nuit en utilisant les marées montantes, ce qui aide la femelle à atteindre le haut de la plage. Bien que parfois nous les trouvons tard dans l’après-midi et à l’aube. Les femelles pondent à des intervalles d’environ 10-15 jours, le dépôt multiples de nids pendant une saison de reproduction. Les femelles ne se reproduisent pas tous les ans mais retournent fidèlement à leur nid tous les 2-5 ans.

À combien de mètres de l’eau pondent-elles ? Elles ne pondent pas d’œufs dans l’eau! Les femelles ont besoin de terre pour pondre leurs œufs. Une femelle va creuser un trou ou une chambre d’œufs en haut de la plage. Quand elle a fini, elle commence à pondre les œufs. Deux ou trois oeufs tombent à la fois, le mucus étant sécrété pendant la ponte. La quantité d’oeufs lors d’une ponte, varie d’environ 80 à 120 œufs, selon l’âge de la femelle. N’oubliez pas que les œufs de tortues de mer ne peuvent être ni pondus ni incubés dans l’eau.

Est-ce qu’elles enterrent leurs oeufs profondément ? Les œufs sont enfouis aussi profondément que les deux membres postérieurs le permettent en creusant, soit environ 70cm pour les tortues vertes.
Savez-vous que les tortues nicheuses semblent verser des larmes ? Mais la femelle ne pleure pas, elle ne fait que sécréter du sel qui s’accumule dans son corps.

Comment fait-elle pour garder tous ces œufs dans son ventre ? Les femelles ont un organe sexuel appelé ovipositor dans lequel se développent leurs oeufs qu’elles garde jusqu’à ce que l’événement de ponte arrive.

La coquille de l’oeuf est-elle dure ou molle ? La coquille est souple et moins dure qu’un œuf de poule. Ainsi, ils ne se brisent pas lorsqu’ils tombent dans la chambre à œufs. Cette souplesse permet également à la femelle et au nid de contenir plus d’oeufs.

Combien de temps l’œuf de tortue met pour éclore? La période d’incubation peut varier. Les œufs de tortues vertes éclosent souvent dans une période de 50 à 70 jours. Cela dépendra de l’emplacement du nid. Après cette période, les nouveau-nés doivent alors pouvoir atteindre l’océan aussi rapidement que possible pour éviter d’être ramassés et mangés par les oiseaux et les grands poissons. Au cours de ses premières 48 heures critiques, un nouveau-nés doit voyager de la plage à un endroit dans l’océan où il est relativement à l’abri des prédateurs et où il peut trouver de la nourriture. Hatchlings passent alors la plupart de leurs cinq premières années dans les zones de convergence dans l’océan qui les entourent. Ces jeunes tortues sont rarement vues car elles nagent dans des eaux profondes et pélagiques.

Savez-vous que la température du sable régit la vitesse à laquelle les embryons se développent? Essentiellement, plus le sable autour du nid est chaud, plus les embryons se développeront rapidement. Le sable plus frais a tendance à produire plus de mâles, alors qu’un sable plus chaud produira un ratio plus élevé de femelles. Par conséquent, le sexe de l’hatchling dépend de la température !

Est-ce que les tortues vertes ont besoin de leurs parents ? Pas du tout. Les nouveau-nés sont des animaux indépendants depuis leur naissance. Ils sont vraiment des survivants.

Pourquoi les tortues ont-elles une carapace ? Elles ont une carapace pour se protéger des prédateurs. La carapace est constituée de nervures et de squelette qui sont fusionnés aux plaques dermiques sur la carapace supérieure. La partie supérieure est appelée la carapace. La partie inférieure est appelée plastron. Ces deux parties osseuses sont reliées sur les côtés par le cartilage. Une couche de kératine (la même substance que vos ongles) couvre les deux coquilles. Rappelez-vous que les carapaces de tortues de mer sont aplaties pour augmenter leur capacité à nager rapidement quand désiré.

Est-ce que toutes les tortues vertes ont la même carapace ? Oui, tous ont la même carapace mais elles ont des pigmentations différentes. Rappelez-vous que les carapaces de tortue verte ont toujours quatre scutes côtières et normalement cinq scoutes dorsales. Quand elles éclosent, leurs carapaces sont molle et deviennent plus rigide en grandissant.

Les tortues ont-elles parfois des malformations ? Oui, parfois elles en ont mais ce n’est pas commun.

Comment se font-elles tuer ? Des prédateurs tels que les requins peuvent les tuer pour se nourrir (morsure de requin). Les débris marins tels que les sacs en plastique les tuent aussi comme les tortues croient qu’un sac en plastique est une méduse, elle les mangent. Alors, la tortue ne peut pas le digérer et meurt. Certaines personnes chassent encore des tortues de mer pour manger en utilisant un harpon.

Est-ce que les tortues vertes ont des prédateurs ? Pourquoi ? Oui,elles en ont parce qu’elles font partie de l’écosystème marin et d’autres animaux plus élevés dans la chaîne alimentaire s’en nourrissent.

Quels sont ses prédateurs ? Leurs prédateurs changent à mesure que les tortues de mer grandissent parce qu’elles gagnent en défense contre les prédateurs naturels grâce au durcissement et à l’épaississement de leurs carapace. Les taux de prédation les plus élevés pour les tortues de mer se produisent pendant les stades de l’œuf, du nouveau-né et de la jeunesse.

Sur l’île Alphonse, les seuls prédateurs d’œufs sont les crabes et les oiseaux. Dans d’autres régions du monde, les ratons laveurs, les coyotes, les vautours, les humains et d’autres prédateurs peuvent  accéder aux nids pour y manger des œufs. Les prédateurs possibles de hatchling et de juvéniles sont les oiseaux de mer comme les frégates et une des espèces de poissons de récif et de poissons pélagiques comme les barracudas, les mérous, les vivaneaux, les crics, les anguilles et tant d’autres pour qui un hatchling ou de jeunes juvéniles font un repas savoureux. Les prédateurs possibles des adultes sont pour la plupart des requins et des humains.

Comment savez-vous si une tortue verte est malade ? Vous pouvez le savoir en observant son intégrité physique (anomalies) ou si son comportement n’est pas habituel.

Pouvez-vous soigner la tortue verte ? Sur l’île Alphonse, nous n’avons pas les infrastructures appropriées pour les tortues marines, mais dans d’autres îles ou pays, il y a des vétérinaires qui ont les connaissances spécifiques pour récupérer les tortues marines blessées. Traiter leurs tortues si bien.

Que font les tortues vertes quand elles sont en danger ? Les tortues vertes possèdent un large éventail de stratégies d’évitement de la prédation. La coloration cryptique fournit souvent un certain niveau de protection en les aidant à se fondre dans leurs écosystèmes environnants. Le comportement de fuite en produisant de courtes rafales de vitesse à partir de leurs puissantes nageoires antérieures. Les dissuasions structurelles (carapace) couvrent les organes internes vulnérables essentiels aux fonctions vitales (cœur, poumons, foie, etc.) Elles peuvent également se terrer à l’intérieur des trous pour protéger leur tête et leurs membres exposés .

Pourquoi les tortues vertes ne peuvent-elles pas sortir des filets de pêche ? Parce que quand elles essaient de s’échapper, elles s’enchevêtrent de plus en plus. Rappelez-vous que leurs mains sont des nageoires.

Pourquoi meurent-elles dans les filets de pêche ? Parce qu’elles s’emmêlent et qu’elles ne peuvent pas aller à la surface pour respirer.

Comment protégez-vous les tortues vertes ? Les efforts de conservation ont été initialement axés sur la protection des plages de nidification mais aussi sur tous les endroits où les tortues de mer voyagent tout au long de leur cycle de vie. La plage de nidification est l’endroit où elles passent le moins de temps. Nous savons que plus de 90% de la vie d’une tortue de mer est consacrée à l’alimentation en eau, à l’accouplement, à la migration et à faire tout ce que la tortue de mer fait quand personne ne regarde. Par conséquent, les menaces des tortues marines dans l’océan représentent les plus grands défis pour nous.

Nous savons aussi que les femelles adultes reviennent fidèlement nicher sur la plage même où elles sont nées rendant ces animaux encore plus étonnants!

Par conséquent, la chose la plus importante à faire pour les protéger est de préserver leurs habitats clés, les lieux d’alimentation et de nidification. Nous (ICS) le faisons en créant légalement des Aires Protégées Marines et Terrestres avec le Gouvernement des Seychelles. Ces aires protégées sont créées en parallèle avec de bons programmes d’éducation pour expliquer et éduquer les gens sur leur importance.

Notre projet de migration des tortues vertes grâce à l’utilisation d’appareils à satellite nous aidera également à protéger les tortues vertes en nous permettant de mieux comprendre où et comment migrent nos tortues. Les informations recueillies seront vitales pour l’élaboration de stratégies de conservation de l’espèce. Nous savons maintenant que les tortues vertes subissent des migrations tout au long de leur vie, en commençant par la première nage frénétique. La migration crée un certain nombre de défis pour nous, afin de bien comprendre et protéger adéquatement ces créatures dans tous leurs habitats. Par conséquent, nous devons savoir où se situent ces habitats, comment les tortues s’y comportent, et les itinéraires que les tortues prennent pour leurs migrations retour.

2020-2021 : Quatrième projet
Partenariat avec “le Rucher de Nico”

 

Luth Association a voulu soutenir Vanessa Schwartzmann pour lancer son projet de ruche pédagogique. Pour cela, Luth Association a financé l’achat de la ruche pédagogique, ainsi que des affiches explicatives à destination des élèves.

Ce projet nous tient particulièrement à cœur car il correspond tout à fait à la philosophie de Luth Association, qui est de sensibiliser les élèves à la préservation de l’environnement et au rôle fondamental des abeilles dans cet écosystème.

Bravo Vanessa, nous te remercions pour ton implication. Nous te laissons te présenter :

“Je m’appelle Vanessa Schwartzmann du Rucher de Nico à Ruhans (70). Avec mon conjoint Damien, nous nous sommes lancés dans l’apiculture, il y a maintenant 4 ans. Le monde des abeilles est impressionnant, ce sont de vraies « petites bêtes » fascinantes, qui méritent que l’on prenne le temps de les observer et de prendre soin d’elles.

Cette année, j’ai décidé de parcourir les écoles primaires de la région afin de faire découvrir la vie des abeilles aux enfants, à l’aide :

  • d’une ruche pédagogique,
  • de magnifiques photos, prises par le photographe Eric Tourneret, qui mettent en « lumière » la vie des abeilles dans la ruche,
  • de livres pédagogiques,
  • de petits jouets à manipuler.

Au cours d’une vidéo-projection, les enfants pourront observer la naissance d’une abeille, l’extraction du miel, la mise en pot…et le matériel apicole.

Je pense qu’il est important aujourd’hui, de sensibiliser nos enfants « au monde de demain ». Pour ma part, c’est leur faire découvrir les abeilles, les comprendre pour mieux les protéger. Notre planète en a besoin…

Je tiens à remercier Luth Association pour leur confiance et de m’avoir aidé à réaliser ce projet. De belles rencontres en perspective avec nos bambins…”

2019-2020 : Troisième projet
Continuation du partenariat avec la LPO

 

Luth Association a fait un don à la LPO qui a utilisé ce financement pour concevoir son agenda d’animations nature : http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m_id=20047 (l’édition 2021 sortira plus tard que d’habitude vu le contexte sanitaire).

Il renseigne notamment sur un projet qui permet l’inventaire, l’identification et le sauvetage d’espèces d’amphibiens. Le phénomène de migration n’existe pas uniquement chez les oiseaux, les amphibiens partagent aussi leur vie entre eau et terre.

On peut distinguer deux périodes au cours de leur cycle annuel :

– une période de vie ralentie, de la fin de l’automne au début du printemps. L’animal enfoui dans la terre demeure immobile, ne s’alimente pas.

– une période de vie active du printemps à l’automne. Période pendant laquelle l’animal se reproduit et migre massivement depuis leur site d’hivernage jusqu’à leur site de ponte : mares, étangs ou autre points d’eau.

Une fois l’accouplement et la ponte accomplis, l’amphibien sort de l’eau et laisse les oeufs suivre leur développement naturel.

Après deux mois de croissance larvaire, la métamorphose intervient, les jeunes amphibiens quittent le milieu aquatique.

Pour en savoir plus : http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m_id=20184

Crédits photographies : Julie Montaz, le Groupe local LPO du Pays de Montbéliard et l’association de la Chenevière.

2018-2019 : Deuxième projet
Installation d’hôtels à insectes à l’institution Notre Dame-Saint Jean

 

À l’institut Notre Dame Saint Jean, deux hôtels à insectes ont été construits suite à une donation de “Luth Association”, qui inclut également un suivi, des conférences, et une étude des insectes faites par les enfants sous l’égide de leurs enseignants et de la LPO.

Les hôtels ont été positionnés au sein de l’institution Notre Dame Saint Jean et un travail s’y rattachant a été effectué par des classes du collège, du primaire, et également une classe de Segpa.

L’intérêt de cette action était de sensibiliser les élèves à la biodiversité existante en ville et aux rôle des insectes dans les processus de pollinisation mis à mal par les problèmes de pollutions et de chute de la biomasse.

Une étude conduite par la LPO et les enfants a permis de recenser, référencer et d’étudier les divers insectes qui sont venus loger dans ces abris afin de déterminer leur prévalence, leur type et leur densité dans un environnement urbain désormais non soumis aux pesticides mais en revanche exposé à la pollution atmosphérique (particules fines des véhicules, chauffage, ozone…) et aux perturbations climatiques.

La LPO a mené ces activités auprès des enfants :
– récoltes à l’aide de boîtes loupes puis observation, dessins et identification des insectes pollinisateurs de l’Institut.
– jeu de rôle pour vivre et comprendre comment ils communiquent avec les odeurs
– jeu collectif pour comprendre leur place dans la chaîne alimentaire et certaines de leurs adaptations face aux prédateurs
– Observation des plantes et de leur stade de développement : type de fleurs, en floraison ou non, en cours de fructification, présence de graine, type de graines

2017-2018 : Premier projet
Pose de balises sur des tortues vertes et suivi de leur migration

 

Le premier projet de Luth était l’étude des schémas de migration des tortues vertes (Chelonia mydas) nicheuses en voie de disparition, à l’aide d’émetteurs satellites GPS sur le groupe Alphonse aux Seychelles.

Nous avons contribué à faire équiper 4 à 5 tortues marines mâles en partenariat avec une des équipe ICS de biologie marine de Mahé.

  • Connaître au mieux les caractéristiques des aires d’alimentation, de nidification ainsi que la dynamique communautaire.
  • Diffuser “un journal de bord” pour un an.
  • Suivre sur n’importe quel ordinateur les déplacements des tortues en temps réel.

Balisage de tortue

Première tortue verte au 4 août 2017 – Pep Nogués

2ième et 3ième balisages

Deuxième tortue verte au 28 août 2017 et
troisième au 13 septembre 2017 – Pep Nogués

Par courrier postal

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Parce qu’un tout petit geste a un grand impact lorsqu’il est répété collectivement de multiples fois, comme la légende du colibri.

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